Lettre du Plan Séisme - 2e trimestre 2015
Un puissant séisme de magnitude 7.8 est survenu le samedi 25 avril au cœur du Népal, à une soixantaine de kilomètres au Nord-Ouest de Katmandou. Très violentes, les secousses ont fait des victimes jusque dans les pays voisins, en Inde et en Chine au Tibet, et ont été ressenties à très grande distance. Les témoignages recueillis par le CSEM? font ainsi état d’une intensité V à VI à New-Delhi pourtant située à près de 800 km de l’épicentre, alors que les secousses étaient encore perceptibles à Kerala – soit à plus de 2 200 km de Katmandou. Alors que de nombreuses répliques secouent quotidiennement le Népal depuis le 25 avril, la plus forte d’entre elles enregistrée à ce jour est celle du 12 mai 2015. Avec une magnitude de 7.3, cette très violente réplique est survenue 150 km plus à l’Est que choc principal, soit vers l’extrémité Est de la rupture du 25 avril. Le bilan encore provisoire du séisme du 25 avril fait état de près de 8000 victimes décédées, dont plus du tiers dans la seule vallée de Katmandou, dont la population excède les 2.5 millions d’habitants et où de très nombreux bâtiments se sont effondrés. Au-delà de l’effondrement de nombreux monuments historiques emblématiques de la ville tels la tour de Dharhara ou les temples bouddhistes de la place Durbar, beaucoup de bâtiments n’ont pas résisté aux secousses. A ce bilan s’ajoute celui de la réplique du 12 mai, qui a causé la mort de plus d’une cinquantaine de personnes au Népal et en Inde. |
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Quatre ans après avoir été dévastée par le tsunami généré par le séisme de Tohoku, la ville japonaise de Sendaï a accueilli, du 14 au 18 mars 2015, la 3e Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des catastrophes qui a réuni plus de 6 500 participants, dont 2 800 représentants gouvernementaux et 25 Chefs d’État et de Gouvernement. L’objectif de cette conférence était d’adopter un nouveau cadre d’action post 2015, mais aussi de faire l’examen des progrès réalisés en matière de réduction des risques de catastrophe grâce au précédent cadre d’action de Hyogo (2005- 2015). Parmi les progrès les plus notables, citons la réduction de l’exposition aux aléas et de la vulnérabilité des personnes et des biens, une gestion rationnelle des terres et de l’environnement, et l’amélioration de la préparation et des systèmes d’alerte précoce permettant de faire face au danger… | |||
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Trois séismes de magnitudes modérées sont survenus en France au cours du mois d’avril, et ont été ressentis par la population sans pour toutefois faire de dégâts matériels, comme l’indique le BCSF?. Le 11 avril 2015, un séisme de magnitude 3.7 est tout d’abord survenu dans les Alpes-de-Haute-Provence à proximité de Barcelonnette. Ce séisme s’inscrit dans la crise sismique « en essaim » déclenchée en février 2012 et réactivée par le séisme du 7 avril 2014. Il a été faiblement ressenti dans un rayon d’une trentaine de kilomètres autour de l’épicentre. Trois jours plus tard, le 14 avril 2015, c’est à l’Ouest du massif pyrénéen qu’un nouveau séisme a été enregistré avec une magnitude de 3.8. Survenu au Sud-ouest de Pau au niveau de la commune d’Oloron-Sainte-Marie, ce séisme a largement été ressenti au niveau de l’épicentre, et a donné lieu à la production automatique d’une Shakemap par les partenaires du projet SISPyr (www.sispyr.eu). Enfin, le 16 avril, un séisme de magnitude 4.3 a été enregistré à une quarantaine de kilomètres au large de l’île de la Martinique, où le séisme a été faiblement ressenti. |
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Le nombre de degrés dans l’échelle d’intensité macrosismique européenne EMS?-98. | |||
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Que faire des énormes quantités de déchets produits par les tremblements de terre ? Sur le territoire national plusieurs guides méthodologiques donnent des pistes pour anticiper les mesures à mettre en œuvre. Mais concrètement, sur le terrain, la prévention des déchets post-catastrophe est loin d’être une priorité… | |||
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Présentation projet CASSAT (Nice)
Le 26 février 2015, a eu lieu à Nice une journée d’information sur le thème de la surveillance sismique transfrontalière dans les Alpes, co-organisée par les partenaires du projet Interreg Alcotra « CASSAT » en partenariat avec la Métropole Nice Côte d’Azur et l’Université de Nice. |
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Quelle est l’articulation entre la réglementation nationale et le règlement local d’un PPR sismique ?
C’est par défaut la réglementation nationale qui s’applique. Cependant certaines communes possèdent un plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN? sismique), annexé au plan local d’urbanisme (PLU?), qui peut être plus adapté que la réglementation nationale et imposer :
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Spectre de réponse élastique
Le spectre de réponse élastique est l’outil couramment utilisé pour estimer la réponse d’un bâtiment au phénomène sismique. Il s’agit d’une courbe donnant la valeur maximale de l’amplification du mouvement du sol en fonction de la période. En pratique, le spectre de réponse élastique en accélération est utilisé dans la réglementation parasismique française pour le dimensionnement des bâtiments. |
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